En couverture, une photographie virtuelle de Karoline Georges, intitulée Perpetual Pink, représente un visage de femme couvert de fleurs. Cette œuvre d’une artiste multidisciplinaire qui utilise la modélisation 3D évoque le lien entre le désir d’immortalité et la quête de l’image idéale.
Karoline Georges n’a pas classé son nouveau livre dans la catégorie roman et ce choix correspond parfaitement à la multidisciplinarité dont elle se réclame. De synthèse comporte une part importante d’autofiction. La narratrice, qui s’exprime à la première personne, raconte l’hospitalisation de sa mère atteinte d’un cancer en phase terminale. Or, l’écrivaine dédie ce livre à sa « maman » et la remercie d’avoir posé sa « main invisible » sur son épaule. Néanmoins, le huis clos, qui serait difficilement soutenable, est sans cesse entrecoupé par d’autres « espaces-temps ».
La fascination de l’auteure pour l’imaginaire remonte à l’enfance. À sept ans, elle dévore . . .
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