Dans la langue imagée et sensible qu’on lui connaît, Patrick Chamoiseau dénonce avec fermeté la situation intolérable des migrants en quête d’asile et professe l’espérance en une mondialité humaine.
À la défense des migrants, Chamoiseau monte aux barricades poétiques et sonne le rappel des Césaire, Pasolini, Saint-Exupéry et autres Hölderlin du monde. Son essai Frères migrants, en écho aux « frères humains » de François Villon, est une harangue, un manifeste, un chant courroucé, malgré tout dans l’attendrissement . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion