Dans un des textes de ce collectif, Martine Delvaux rappelle l’entrevue de Nelly Arcan à Tout le monde en parle en 2007 en soulignant les efforts faits par les animateurs pour « rabattre le réel sur la fiction de façon à amener l’écrivaine à parler d’elle au lieu de parler du texte, à parler en tant qu’elle-même plutôt qu’en tant qu’écrivaine ».
Le choix de la photographie illustrant la couverture n’est d’ailleurs pas anodin : sobre, à bonne distance des photographies glamour qui circulent toujours lorsqu’il est question de l’écrivaine, cette image casse l’aura médiatique de Nelly Arcan pour en revenir à l’analyse littéraire.
Les textes réunis dans cet ouvrage s’intéressent à divers sujets : certains auxquels on l’associe spontanément (obsession de la beauté, sexualité, relations avec la mère, aliénation des femmes, etc.), mais d’autres aspects comme les masques, la monstruosité ou la relation d’Arcan avec le . . .
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