Linguiste à l’Université d’Ottawa, Éric Mathieu a publié en anglais de nombreux ouvrages et des articles dans des revues spécialisées. Ses travaux portent sur la linguistique française et l’ojibwé, une langue algonquienne. Avec Les suicidés d’Eau-Claire, le syntacticien signe un premier roman.
L’action se passe en Lorraine dans une petite ville industrielle en déclin, Eau-Claire. Dès le prologue, le lecteur prend connaissance de lettres expédiées à un notaire, l’informant du suicide des trois membres d’une même famille, les Corbin ; la clé, l’adresse de la maison où retrouver les cadavres et un testament font partie de l’envoi. Jusqu’à l’épilogue consacré aux conclusions des enquêtes policières, le narrateur externe prend le lecteur à témoin du quotidien des membres de la famille Corbin au cours des mois qui ont précédé l’issue fatale. Le narrateur suit en alternance Jean-Renaud Corbin, sa femme Camille et leur adolescente, Sybille . . .
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