« L’augmentation de la concentration de carbone dans l’atmosphère [et donc des températures mondiales moyennes] engendre toute une gamme d’effets climatiques importants qui feront monter le niveau de la mer […] et modifieront radicalement la configuration des précipitations dans le monde. » Jeff Rubin constate ici des faits reconnus presque unanimement dans la communauté scientifique internationale. Il ajoute que la façon de pratiquer l’agriculture sera affectée par ces changements ; notamment, les zones de culture intensive seront déplacées vers le nord.
La production de pétrole provenant des sables bitumineux, à laquelle le Canada participe activement, ne peut se poursuivre encore longtemps. Cette production n’est viable ni du point de vue de l’écologie (elle est une des plus polluantes sur la planète), ni du point de vue de l’économie (elle nécessite un prix du pétrole d’au moins environ 80 $ le baril pour être rentable). Il est donc impératif pour le Canada de revenir à une économie plus . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion