Il était grand temps qu’un éditeur français fasse entrer Edmundo Paz Soldán dans son catalogue. Ce romancier et nouvelliste né en Bolivie en 1967, et installé aux États-Unis où il enseigne la littérature hispanophone à l’Université Cornell, compte à son actif une œuvre abondante et primée : dix romans et neuf recueils de nouvelles depuis 1990. Lauréat du prestigieux prix Juan Rulfo en 1997 pour sa nouvelle « Dochera » et du Prix national du livre de Bolivie en 2002 pour son roman El delirio de Turing, Paz Soldán allie la complexité de la construction narrative (façon Bolaño et Vargas Llosa) au réalisme cru d’un Bret Easton Ellis ou d’un Cormac McCarthy.
Norte – « le nord » en espagnol – fait référence aux États-Unis vus depuis l’Amérique latine. Ce roman, le neuvième que signe Paz Soldán depuis Días de papel (1992), entrelace les destins . . .
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