L'homme qu'interroge Michel Sarra-Bournet mérite d'emblée cette attention. Son parcours, marquant autant que cohérent, permet à Louis Bernard de multiplier les angles d'observation sans l'éloigner des principes qui fondent son action. Les ingrédients de cette heureuse synthèse, Bernard s'offre à les identifier : d'une part, dit-il, une formation qui incite aux retouches orientées plutôt qu'aux virages brutaux ; d'autre part, dirait son curriculum, des tâches qui le mettent en contact avec une large gamme de défis sectoriels ou globaux. Preuve que cette combinaison d'atouts répondait aux besoins, plusieurs premiers ministres ont fait appel à lui, même s'il professait un credo politique différent du leur.
Devant une carrière aussi riche, chacun peut mettre l'accent où il le souhaite. Pour ma part, même si Michel Sarra-Bournet insiste peu sur cette facette, j'entretiens une admiration particulière pour le travail abattu par Bernard au profit de la minuscule . . .
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