Peut-on survivre à la peur ? À lire ce remarquable premier roman de Raymond Miot, La petite chambre, on répondrait oui. Cette réponse serait tout aussi positive venant de ceux et celles qui, comme lui, ont vécu sous un régime répressif ou sous la menace de quelconques groupes qui, eux, ne peuvent survivre que grâce à la frayeur qu’ils imposent aux autres.
Raymond Miot, Haïtien, fils de médecin, a vécu son adolescence sous la dictature de François Duvalier. Il a supporté un tourment quotidien, cherchant les motifs qui pourraient expliquer le fait . . .
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