La référence que fait le titre au côté improbable de cette amitié fait lever plusieurs questions. Que Jean-Marc Piotte et Pierre Vadeboncœur soient de générations et d'intérêts différents, cela est manifeste, mais depuis quand les amitiés doivent-elles ne relier que des clones ? Par ailleurs, puisque les deux hommes se sont rapidement appréciés et que leurs propos ont presque toujours été, malgré les divergences, empreints de sollicitude et de respect, pourquoi l'improbable échange épistolaire s'est-il asséché après une quinzaine de lettres du plus jeune et une dizaine de l'aîné ? L'introduction de Jacques Pelletier laisse sobrement flotter ces questions.
Que l'amitié fût là, les lettres ont tôt fait de le manifester. On parle revues, vacances, lectures, rencontres avec chaleur et affection, même si, au début des échanges, Piotte a 23 ans, Vadeboncœur 43. Les différences feront surface, mais la verdeur abrupte de . . .
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