Paris ou le Québec. La ville ou la forêt. L’écrivaine Hélène Frédérick et son personnage sans identité, au nom d’emprunt de Sophie, sont bel et bien « assise[s] entre deux chaises ». Comme nombre de Québécois, l’auteure et la narratrice de Forêt contraire ont besoin des stimuli de leur pays d’origine, de ses étendues, de sa nature, de son ambiguë douceur de vivre, mais la France et sa capitale sont aussi nécessaires, sinon indispensables, à leur bien-être, à leur être tout court.
« Trente-six heures plus tard, quelques milliers de kilomètres survolés, et me voici parmi les arbres qui me faisaient tant envie, surtout lorsque je me trouvais dans une rame de la ligne quatre à l’heure de l’apéro. » Sophie fuit Paris, ses déboires amoureux et ses dettes, pour se retrouver seule au cœur de la forêt d . . .
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