Deux auteurs signent La guerre des Canadiens mais il semble bien que l'étude soit surtout attribuable à Jacques Mathieu : formulée au « je » à plusieurs reprises – celui de l'historien, de toute évidence –, l'« Introduction » précise l'apport de Sophie Imbeault au seul chapitre 5. Quoi qu'il en soit, la démarche est novatrice dans la mesure où l'on s'intéresse ici beaucoup moins aux actions militaires qui se sont déroulées durant la guerre de Sept Ans en Nouvelle-France qu'au destin des soldats, des civils et de leurs familles, humbles ou nobles, pauvres ou nantis, « dont les souffrances, les tragédies et les rêves brisés sont tombés dans l'oubli ». En puisant principalement dans les registres de l'état civil, même incomplets, dans le dictionnaire généalogique de Cyprien Tanguay et dans le « PRDH » (Programme de démographie historique de l'Université de Montréal), Jacques Mathieu amorce un relevé individualisé des participants et . . .
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