Je le confesse d’emblée : je ne suis pas un familier de l’œuvre de Dany Laferrière. Le succès de son premier roman n’est sans doute pas étranger au fait que je me sois tenu à distance de ses écrits.
Je n’irai pas jusqu’à dire que son titre, résolument accrocheur, voire racoleur, a contribué à m’en détourner ; c’est davantage le bruit et la rumeur médiatiques entourant la publication du roman qui ont freiné ma curiosité. C’est ainsi. Tous les regards se portent sur un livre, je détourne aussitôt le mien sur un autre. Je préfère la naïve impression de découvrir un auteur et une œuvre à celle qu’on cherche à m’imposer par son caractère incontournable. D’aucuns diraient qu’il m’arrive de bouder le succès populaire. Je ne leur gâcherai pas ce plaisir. Ni de dire celui le plaisir que j’ai eu à lire le
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