Une femme tue sa locataire parce qu’elle a piétiné son parterre de pétunias, un homme se suicide parce que la femme qu’il aime en marie un autre, un autre meurt dans un placard et, arrivé au ciel, Dieu s’étonne : mais que faisait-il dans ce placard ? Une grand-mère explique la genèse du monde à son petit-fils… Ainsi s’enchaînent les nouvelles d’Un si beau parterre de pétunias, le dernier recueil de nouvelles d’Annie Saumont, qui regroupe dix-neuf textes. L’enchaînement de ces derniers a ici la rigueur, la précision d’une mécanique suisse. Rien n’est laissé au hasard, la chute d’une nouvelle, après avoir marqué le dénouement avec une précision quasi chirurgicale, annonce la suivante, rythme l’ensemble du recueil, comme chaque rouage d’une montre joue efficacement son rôle, donne l’heure avec précision, pas toujours celle que . . .
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