Une coche mal taillée. Difficile de masquer le résultat de ce printemps érable qui aura fait couler beaucoup d’encre dans les médias, engorgé beaucoup de lignes ouvertes, fait résonner les casseroles dans les rues, rassemblé et divisé tant de gens autour d’une question pourtant simple qui n’a cessé de se complexifier au fur et à mesure que le conflit opposant les étudiants et le gouvernement se transformait en véritable crise sociale : doit-on ou non hausser les droits de scolarité pour la poursuite d’études universitaires ?
Les prises de position se sont multipliées et figées au rythme des manifestations, certaines joyeuses et réfléchies, d’autres se contentant d’être bruyantes, assourdissantes d’arguments et de chiffres qu’on se lançait des deux côtés de la barricade. Jusqu’à ce que la situation s’envenime et se judiciarise. Et dérape. On appela en vain à une trêve, pression sociale oblige. Mais de trêve il . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion