Tous en rêvent même éveillés et pourtant, nul n’hésite à amputer ce grand incompris quand il devrait s’y livrer: le sommeil.
Du petit bonheur de la pandiculation à l’enfer de l’insomnie, les sujets les plus divers liés au dodo sont abordés dans cet essai: les classiques médicaux tels le somnambulisme et la narcolepsie, mais également la place du sommeil dans l’histoire. Ainsi, Winston Churchill vantait les mérites de la sieste d’après-midi en temps de guerre. Albert Einstein se délassait les méninges onze heures par nuit loin de ses savants calculs. Pourtant, tous deux furent des phares dans leur domaine.
Et si nous avions tout faux avec notre dette de sommeil, ce « classique » de la société occidentale entretenu par notre mode de vie noctambule et la propension aux surcharges de travail qui nous privent de repos? Au lieu de lorgner d’un œil vitreux les dossiers qui s’empilent ou l’écran d’ordinateur affichant le logo d’un réseau social, sans doute devrions-nous nous réfugier dans les bras de Morphée.
Le seul et paradoxal inconvénient de ce charmant ouvrage chantant les louanges du sommeil est qu’il est constitué de courts chapitres vous invitant à en faire un livre de chevet Surtout, ne succombez pas à cette perverse tentation car, subjugué par ses propos, vous passeriez alors une nuit blanche à lire !