George Steiner est un homme de savoir et de culture. Auteur de plus d’une trentaine d’essais, ce penseur a orienté la majeure partie de sa réflexion autour de la culture, de sa découverte à son enseignement. Tant et si bien qu’au fil du temps, nombreux ont été celles et ceux qui ont été touchés autant par son érudition que par sa pensée humaniste.
En juin 2009, il était l’invité d’honneur à un colloque intitulé « George Steiner, philosophe de la culture et de la transmission » qui s’est déroulé à l’Université de Nantes, et dont l’objectif était de « rendre hommage au penseur, au savant et à l’humaniste ». Organisée avec la rigueur d’un colloque universitaire, cette rencontre fut surtout l’occasion, selon un des participants, « d’accorder un temps à la rêverie esthétique et culturelle, rêverie savante mais fermée aux excès de l’érudition, qui anime l’œuvre de George Steiner ».
Ils seront douze, des professeurs et des chercheurs pour la plupart, à souligner l’importance de l’œuvre de Steiner. Pour ce faire, ils prennent appui sur un ou plusieurs de ses livres et effectuent une réflexion non seulement autour du propos des livres mais sur l’esprit de leur auteur. Le collectif s’ouvre sur un texte de Steiner, où le penseur imagine la rencontre entre un musicien, un mathématicien et un poète, chacun démontrant que son langage est universel. Les articles qui suivent se donnent à lire comme autant de dialogues entre penseurs d’hier et d’aujourd’hui.
Ce livre, qui constitue surtout un hommage à Steiner, laissera sans doute les amoureux du philosophe et essayiste sur leur faim mais il saura sans doute satisfaire les exigences des chercheurs universitaires, surtout ceux de l’Hexagone.