S'ouvrant sur une strophe du poème « Chant d'automne » tiré des Fleurs du mal de Baudelaire, dans laquelle les bruits d'un cercueil que l'on cloue sont évoqués, ce beau et inquiétant récit se veut une célébration de la vie mais où la mort est « un état d'âme permanent » qui peut frapper soudainement et durement. C'est sur un tel paradoxe que l'acte littéraire va, ici, se fonder.
Si la vie est « tout à coup beaucoup de lumière », des noirceurs et de vifs tourments vont, cependant, l'entourer, la cerner. Et, en bout de ligne, l'appel de l'ultime finitude... Ce récit tourne ainsi autour d'étranges, de sombres contradictions qui colorent, curieusement, le vivant : la vie est partout et la mort lui fera grande violence ' ce qui peut lui donner une manière de grandeur dans sa continuité ambiguë.
L'auteur s'adresse, par une écriture assez lyrique, à des personnes qu'il . . .
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