Pour concocter les 22 courts récits qui composent Poisons en fleurs, Claudine Dugué semble avoir fouiné dans le grenier de la littérature duquel elle a tiré des thèmes quelque peu défraîchis, comme la bouteille à la mer, le chant des sirènes, les romanichels, l'amour sentimental Ajoutons à cela un petit côté espiègle, une abondance d'onomatopées, un peu de fantastique, quelques mots polissons et un style appliqué, scolaire, qui sent trop la recherche, et l'on se dit que, ma foi, ce livre de contes de fées et de mauvais garnements siérait bien à la littérature jeunesse, même avec ces quelques passages où sont évoqués l'inceste, le viol et autres sujets délicats.
On trouve de tout dans Poisons en fleurs : les jusquiames succèdent aux bouquets d'amaryllis, la lingerie de dentelle côtoie le pantalon de feutrine, une bague au passé mythique cède la place à un . . .
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