Ce livre posthume de Victor Hugo (1802-1885) avait connu au moins une édition en 1910 ; cette nouvelle version augmentée comprend aussi d'autres textes rédigés durant cette même période (soit entre 1839 et 1843). On y trouve réunis les carnets de voyage de l'écrivain, qui note quotidiennement ses observations en visitant le sud-ouest de la France, le Pays basque et l'Espagne. Le style est éblouissant, romancé et ample, jamais banal ; digne des meilleurs textes de cet écrivain incomparable. Je cite un passage parmi d'autres : « Je suis en Espagne. J'y ai un pied du moins. Ceci est un pays de poètes et de contrebandiers. La nature est magnifique ; sauvage comme il la faut aux rêveurs, âpre comme il la faut aux voleurs ». Déjà, nous sommes en plein roman. La moindre anecdote vécue devient ici en quelques traits la scénette d'un drame authentique, et jamais joué sur les planches.
L'excellent travail d'édition . . .
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