Maurizio Gatti me surprendra toujours. Le préfacier François Paré, toujours sensible aux « littératures de l'exiguïté », vante sa contribution : « [...] c'est un Italien de naissance, venu étudier le Québec par le biais de ses marges, qui nous aura aussi fait découvrir de nombreux autres auteurs autochtones ». Or, Gatti persiste. Tantôt par de nouveaux chantiers, tantôt en creusant des intuitions déjà offertes à la discussion. Cette fois encore, il cherche à « typer » l'écrivain autochtone . « Est-ce par une exigence personnelle, un choix politique, une contrainte éditoriale, une demande des lecteurs ? » Gatti choisit ses parallèles. Comparer la littérature amérindienne anglophone et celle qui se crée en français au Québec ne le séduit pas. En revanche, Charles Taylor l'intéresse, car il interroge à la fois l'identité collective et celle de l'individu. Avec minutie, l'auteur décortique la Loi sur les Indiens. De même, il réfère souvent à Albert Memmi, à ses observations sur . . .
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