Cette œuvre posthume est à plus d'un titre représentative du panthéisme érotique et méditatif qui rend si particulier l'univers de François Augiéras. Intitulé dans sa première version L'histoire du petit porteur de pain, en référence à un jeune Algérien dont le souvenir hanta l'auteur, L'apprenti sorcier appartient aux « livres profonds, mais scabreux » dont Augiéras avait le secret. D'abord publié à l'initiative de Jacques Brenner dans Les Cahiers des Saisons (Julliard) en 1964, sous couvert d'anonymat, le livre portait la mention « par l'auteur du Vieillard et l'enfant ». L'inspiration se rapproche de celle du maître livre d'Augiéras, paru aux éditions de Minuit en 1954, racontant un apprentissage sensuel et mystique sur fond d'esclavage sexuel. Centré sur trois personnages, le narrateur adolescent, un prêtre de trente-cinq ans et un enfant, L . . .
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