Avec la rigueur d'un métronome, Amélie Nothomb nous présente, comme chaque année, son roman de la rentrée littéraire. C'est donc avec une curiosité scrupuleuse que je me suis attaquée à cette quinzième œuvre de l'auteure prolifique au faciès énigmatique.
Voici donc l'histoire d'un homme anonyme qui décide, à la suite d'un chagrin d'amour, d'anesthésier ses sens dans l'espoir de geler sa peine. Cette privation de toute sensation s'accompagne toutefois d'une incapacité à discerner le bien du mal. Tentant de ressusciter ses émotions et les plaisirs charnels, le narrateur a tôt fait de se trouver une nouvelle identité et un nouveau boulot qui lui procureront une excitation inconnue jusqu'à ce jour Il se nomme désormais Urbain et est tueur à gages. Un jour, Urbain se voit attribuer la mission de liquider un ministre et sa famille. Il s'éprend alors d'une de ses victimes et le seul héritage qu . . .
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