« À qui rend-on son âme quand on en a fini, maman ? » La réponse se fera attendre quelque peu, car maman est fatiguée et se sent bien seule face aux exigences de la vie. Même l'écrivain de passage qui a rasséréné l'horizon familial ne parvient pas à devenir auprès de Florence une présence assurée. Thomas regorge de qualités, mais la partance fait partie de ses gènes. L'enfant détestera que Thomas, autre homme aux « semelles de vent », reparte en laissant derrière lui une femme au cœur en berne. Quand Thomas perdra pied et s'écrasera au fond d'un précipice, il faudra quand même que la vie reprenne. L'enfant aidera sa mère à vivre. « D'une manière, dit-elle, je voudrais l'aider aussi à mourir, mais il faudrait que je sache que c'est le temps de commencer. »
Fatigue, vieillissement, infirmités, mort prennent ici beaucoup de place. Hélène Harbec ne . . .
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