Écrivain discret, Yvon Rivard a patiemment construit au fil des ans une œuvre romanesque aussi forte que singulière, ce dont témoigne l'accueil chaleureux qui lui a jusqu'ici été réservé : Prix du Gouverneur général du Canada, en 1986, pour Les silences du corbeau, Prix Gabrielle-Roy, en 1994, Grand Prix du livre de Montréal pour son roman Le milieu du jour, en 1996, et à nouveau en 2005 pour son plus récent roman, Le siècle de Jeanne.
Yvon Rivard manie les mots, les phrases avec une adresse, une aisance certaine. Tout en ayant l'air de n'effleurer que la surface des choses, il nous plonge au cœur de ce qui compose le drame de nos existences : qui sommes-nous ? d'où venons-nous ? où allons-nous ? La densité et la richesse de l'œuvre reposent en partie sur cette constante interrogation qui a toutefois le grand mérite de ne . . .
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