Combien croyez-vous que j'ai lu de livres pour accrocher à mon mur de mirobolants diplômes en histoire, ceci depuis 1993 ? On les compte sur les doigts de la main, en complétant le chiffre de deux zéros. Il va de soi que je n'ai pas acheté tous ces volumes. Au doctorat, ma bibliothèque universitaire couvre gratuitement toute l'Amérique du Nord. Chemin faisant, j'ai développé un tic curieux : je lis avec plus de facilité un livre emprunté qu'un ouvrage que je possède à la maison. Sans doute que le délai de remise me presse à faire du zèle. Le livre de ma bibliothèque a tout le reste de ma vie devant lui pour être cajolé, boudé ou tué. Je crois bien n'avoir lu que trente pour cent de ma bibliothèque. Sans doute désireux de ne pas encourager la concurrence, je me penche très peu sur les romans, me concentrant surtout sur les ouvrages d'histoire . . .
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