J'ai mes habitudes de lecture. Au lit, je déclame la poésie. À table, je parcours les nouvelles sur l'éternelle bastonnade planétaire, geste désopilante d'urineurs urinés. Les livres sacrés, je les lis debout, à ma lucarne.
Quand ils m'épuisent, je ne sens plus la vie monter, ni la mort descendre. Je suis ailleurs, loin de la condition inhumaine. Quand les fourmis colonisent mes jambes, je les déplace. Simplement. Je m'appuie sur la réalité objective de la beauté avant de les chasser.
Mais c'est en marchant . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion