« Pourquoi lisons-nous, demande Annie Dillard, sinon dans l'espoir d'une beauté mise à nu, d'une vie plus dense et d'un coup de sonde dans son mystère le plus profond ? »
L'œuvre d'Annie Dillard s'inscrit dans cette recherche d'absolu qui vise à dessiller nos yeux, à les écarquiller afin de nous amener à véritablement découvrir le monde dans lequel nous avons été miraculeusement déposés, à toucher pour ainsi dire la beauté. Depuis longtemps elle a fait siennes les paroles de René Char : Enfonce-toi dans l'inconnu qui creuse. Oblige-toi à tournoyer.
Née à Pittsburgh en 1945, Annie Dillard est l'aînée de trois filles. Ses parents, non conformistes à plus d'un titre, lui inculquent très tôt un inaltérable penchant pour la liberté de pensée et d'action, doublé d'une propension quasi génétique à ne jamais se prendre au sérieux (sa mère organisait des concours de blagues et . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion