Pour plusieurs, Serge Rezvani n'est encore que l'autobiographe des Années-lumière, sinon l'auteur de quelques chansons popularisées par Jeanne Moreau vers la fin des années 1960. Pendant trente ans, il a pourtant construit une œuvre littéraire touffue et surprenante, loin de l'actualité littéraire et des courbettes médiatiques.
Dans sa résidence hivernale, à Venise, on découvre un révolté silencieux, sûr de lui, bouillonnant d'idées, savourant avec la calme « Lula » l'approfondissement de leur présence au monde.
Un nom comme un rasoir dans un rideau d'ombres. Une renommée épisodique, qui masque un peu la continuité d'un parcours créateur multiforme, fruit de divers tournants et ruptures. Serge Rezvani, peu étudié, apprécié surtout par une diaspora de connaisseurs et de curieux, est l'auteur d'un ensemble de livres qui appelle le défrichage pour en mesurer la cohérence, l'envergure. Quelques authentiques . . .
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