Toutes les études le confirment : les femmes lisent davantage que les hommes, et pas nécessairement le même type d’écrits qu’eux.
Alors que de nombreuses recherches ont déjà démontré que la lecture, toutes catégories confondues, le nombre des lectrices dépasse de 22 % celui des lecteurs, qu’elles constituent les deux tiers du lectorat (cf. Gilles Pronovost), les professionnels du milieu éditorial identifient une majorité encore plus importante de lectrices dans le domaine spécifique du best-seller : les femmes y compteraient pour 75 % et même 80 % du public lecteur (cf. Denis Saint-Jacques et al.).
Mais qu’en est-il des effets de prédominance féminine dans le champ de la lecture, et plus particulièrement ici de la lecture de grande consommation ? Quel portrait peut-on faire des lectures de prédilection des femmes, quelles tendances se démarquent, quelles valeurs les sous-tendent ?
On réduit trop fréquemment les lectures populaires des femmes au seul genre sentimental, qu’on peut résumer à l’histoire d’une rencontre, suivie d’une confrontation et de l’établissement d’une relation amoureuse entre deux protagonistes. Cette opinion circule abondamment depuis plus de deux siècles à quelques nuances près. De nos jours, hors du cadre strict du roman d’amour, les choix des femmes, ce dont témoigne particulièrement le palmarès des plus grands succès, semblent plutôt se cristalliser dans le modèle de la saga. On continue cependant de leur attribuer, le plus souvent, des caractéristiques qui relèvent plus du cliché que de l’observation : l’action des sagas « féminines » serait constituée par quelque histoire larmoyante, où l’héroïne terminerait son périple dans les bras d’un beau et valeureux héros sur fond de coucher de soleil, qui figurerait évidemment en couverture…
Toutefois, si l’on se réfère aux livres qui répondent de fait à la définition du best-seller « féminin » proposée par Madonne Miner, soit un roman écrit par une femme, mettant en scène une femme et rejoignant une majorité, sinon une exclusivité de lectrices, on constate que les choses ne sont pas si simples. Les titres ayant figuré au palmarès des compilations faites au Québec depuis le début des années 70 couvrent un large éventail de productions ; des essais féministes y figurent avec des romans policiers, un roman érotique et d’assez nombreuses biographies et autobiographies. Alors qu’on leur prête souvent une origine américaine (le terme best-seller favorise d’ailleurs cette opinion), il s’en trouve dont les auteures sont Françaises, sans parler des Québécoises, qui depuis une dizaine d’années connaissent une grande popularité auprès des lectrices, comme en témoignent les succès soutenus des romancières Arlette Cousture, Chrystine Brouillet, Francine Ouellette, Marcelyne Claudais, Marie Laberge, pour ne nommer que celles-là.
Aux armes, ménagères !
Si elle n’est homogène ni dans son contenu, ni dans sa provenance géographique, la production couverte par l’appellation best-seller féminin ne l’est pas non plus d’une période à une autre. Dans les années 70, dominent dans les lectures des femmes des ouvrages estimés par la critique littéraire, des romans d’apprentissage féministes et des essais féministes. Point n’est besoin d’insister sur le contexte qui voit émerger ces lectures : les revendications féministes reçoivent la plus large diffusion, et ces préoccupations sont nettement reflétées dans la fiction comme dans les essais. Le récit exemplaire qui caractérise cette période est celui du roman d’apprentissage au féminin, dont l’exemple le plus connu demeure Toilettes pour femmes de Marilyn French. On y trouve une protagoniste qui entre en conflit avec la société, qui critique la construction sociale de la féminité qui a fait des femmes des êtres dépendants à tous les niveaux, financier, émotif, sexuel, etc. La vie maritale et familiale constitue l’objet principal de leurs doléances, et certaines critiques, notamment Catherine Payant, ont même désigné ces œuvres comme des « mad housewives novels » ! Dans sa structure la plus typique, le roman d’apprentissage au féminin présentera les années de jeunesse de son héroïne comme relativement heureuses, exemptes ou presque de contraintes reliées au sexe. Les filles peuvent y pratiquer les mêmes activités que les garçons, réussissent bien à l’école, souvent mieux qu’eux. C’est l’adolescence qui vient modifier leur rapport au monde : à ce moment, les contraintes commencent à se faire sentir, et ce rétrécissement de leur horizon les amène à envisager le mariage comme principal modèle de réalisation personnelle. De là viendra la désillusion, puis la lente prise de conscience de leur position de subalterne. De là naîtra chez les héroïnes la quête visant à se constituer une personnalité autonome et à mener une vie réellement satisfaisante.
« […] les best-sellers qui fonctionnement bien, ce sont ceux qui mettent en scène de grandes figures féminines, qu’elles soient historiques ou contemporaines. Ces femmes, dont la destinée les a menées au-dessus de ce que la vie traditionnelle […] leur réservait. Ça, ça fonctionne à merveille. Là-dedans, il y a toujours une dose d’amour, le bonheur est toujours à la fin du livre, mais au terme de difficultés atroces […] ».
Un informateur anonyme, cité par Vincent Nadeau dans Ces livres que vous avez aimés, p. 26.
Qui a peur de Superwoman ?
Les années 80 permettent quant à elles d’identifier une nouvelle figure féminine, qui s’avère tout autant que la première en lien étroit avec le contexte qui la voit émerger. Le mythe de la superwoman dominera ainsi la littérature pour femmes des années 80, au cours desquelles le discours médiatique claironne que l’égalité des sexes est maintenant achevée, alors que les femmes doivent composer avec ce qu’il est désormais convenu de désigner comme la double tâche. La superwoman des best-sellers féminins sera donc une figure dont la réussite professionnelle n’entamera en rien le rapport à la famille ; cette fantaisie fait croire aux femmes qu’elles n’ont pas à choisir entre carrière et famille, qu’elles peuvent concilier les deux. Exit la reine du foyer, place à l’entrepreneure ! La féminité ne sera plus considérée comme une faiblesse, mais comme un atout, même si les héroïnes de ce type de romans doivent le plus souvent acquérir un certain nombre de qualités dites « masculines » pour réussir professionnellement. Leur « androgynisation » aura sa contrepartie chez leurs partenaires ; pour être jugés convenables les hommes devront de plus en plus être en mesure d’exprimer leur sensibilité et d’accepter de vivre une relation où ils ne seront pas toujours plus riches et plus puissants que l’héroïne. Les récits centrés sur la superfemme lui font atteindre les plus hautes sphères de la réussite professionnelle, mais la ramènent à la maison à l’heure pour préparer le souper des enfants. Les activités domestiques permettent ainsi aux lectrices de s’identifier à la protagoniste, et rendent vraisemblable qu’elles puissent réussir à leur tour, franchir avec éclat les obstacles que rencontre une femme engagée professionnellement dans un monde d’hommes.
« Somebody’s trying to kill me and I think it’s my husband »
Un autre scénario, celui qu’évoque notre sous-titre emprunté à Joanna Russ semble gagner la faveur du public féminin, mais il perpétue cette fois une tradition ancienne, centrée autour de la figure de la victime. Le roman dit « gothique féminin1 », qui s’est incarné dans Jane Eyre de Charlotte Brontë, mais aussi plus tard dans Rebecca de Daphné Du Maurier, a connu ces dernières années un regain de popularité à l’occasion de la publication de Jamais sans ma fille, récit où Betty Mahmoody raconte sa séquestration par son mari lors d’un voyage en Iran et la persécution dont elle fut l’objet. Récit emblématique de la lutte des femmes contre la domination de type patriarcal, le roman gothique féminin se caractérise entre autres par une dislocation entre le passé et le présent, la transformation graduelle ou brutale de la vie idyllique de la protagoniste en cauchemar. La persécution sera le plus souvent le fait d’un proche, de la famille, et même du mari de l’héroïne, et ira souvent jusqu’à des tentatives claires d’attenter à sa vie. Comme le veut le gothique féminin, prédominent le doute, le dédoublement de la personnalité, l’ambivalence. La protagoniste doute de sa perception, de son interprétation des événements, d’elle-même, car si les bons et les méchants sont toujours très typés, le tyran aura aussi des moments où il se montrera doux et attentionné. L’aspect prépondérant demeure cependant la lutte de l’héroïne pour échapper aux griffes de la brute, et, comme dans tout bon roman populaire, sa victoire sur l’adversité. À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire, voilà peut-être ce qui explique l’abjection la plus vile que décrivent parfois ces romans : outre le fait de générer son lot de frissons, elle sert à rendre encore plus éclatante la victoire de celle qui triomphe.
Mais par-delà leurs différences, ces romans et ouvrages ont en commun, pour autant qu’on sache, d’être surtout lus par des femmes. Sans vouloir gommer ce qui les distingue, on peu quand même postuler, si les représentations féminines qu’ils véhiculent emportent l’adhésion, la présence d’éléments qu’ils partagent.
Nous ferons volontairement abstraction ici des auteures déjà reconnues dans le monde de la littérature (Anne Hébert, Marie-Claire Blais, par exemple), simplement parce qu’elles ont été commentées en abondance par la critique littéraire. Nous évoquons plutôt ici les productions relevant essentiellement du circuit de la grande consommation, celles qui gagnent la faveur du public et reçoivent le plus souvent un accueil mitigé des instances de consécration. À ce chapitre, c’est en premier lieu la production québécoise qui a retenu notre attention, parce que c’est là que semblent s’être opérés les changements les plus significatifs.
Héroïne, quand tu nous tiens…
Dans ces romans, l’un des éléments les plus importants de réussite est sans aucun doute la figure des héroïnes. Ce sont elles qui portent les récits, c’est à elles que les lectrices s’identifient, ce sont elles qui incarnent les rêves les plus fous et triomphent de l’adversité, mais surtout qui trouvent un équilibre, parfois fragile, certes, mais précieux entre les multiples contraintes et attentes de la société qui les voit évoluer. Qui sont-elles, que font-elles et à quoi rêvent-elles, ces héroïnes que nous aimons ?
Évoluant au XVIIe siècle, en France d’abord puis en Nouvelle France, Marie LaFlamme, héroïne de la trilogie du même nom de Chrystine Brouillet, présente un judicieux dosage d’insouciance et de joie de vivre, d’une détermination inébranlable et d’habiletés hors du commun. Sous les habits colorés caractéristiques de l’époque qui la voit évoluer, Marie LaFlamme est indubitablement un personnage moderne, malgré la scrupuleuse vérification historique à laquelle s’est astreinte l’auteure. À travers Marie LaFlamme, nous « vivons » en terrain d’inquisition et de chasse aux sorcières, à une époque impitoyable pour les femmes curieuses intellectuellement et marginales socialement, et ce terrain de prédilection permet l’utilisation efficace d’un certain nombre de motifs gothiques. Aucun doute ici sur le fait que Marie LaFlamme est un être d’exception. Elle sait tout faire, soigner et guérir mais en premier lieu accoucher les femmes, puisque que c’est son métier, même si on ne lui octroie de reconnaissance officielle ni comme médecin (sa connaissance n’étant sanctionnée par aucune institution), ni comme infirmière (fonction pour laquelle elle aurait dû prendre le voile), ni comme soutien de famille, rôle qu’elle remplit le plus souvent seule. Libre et autonome avant tout, cette superwoman anachronique vaincra les persécutions de tous ordres dont elle sera l’objet tant comme personne que comme femme en butte aux désirs et aux machinations d’hommes beaucoup moins vertueux qu’elle.
La détective Maud Graham, héroïne chérie de Chrystine Brouillet depuis Préférez-vous les icebergs ?, évolue dans un monde à mille lieues de celui de Marie LaFlamme. La ville de Québec sert ici de décor : ce n’est plus le Québec de Nouvelle France qui s’offre aux lectrices, mais, plus contemporain, celui de la violence et de la misère humaine. Maud Graham n’est pas la femme parfaite, la superwoman de tant de best-sellers. Elle demeure toutefois une femme qui a réussi à faire sa place dans un monde d’hommes, et à qui son sexe attire encore certaines formes de discrimination, notamment pour établir sa crédibilité. Au lieu de nous montrer une héroïne qui réussit sur tous les plans, Chrystine Brouillet inscrit plutôt, en filigrane de ses intrigues, les sacrifices personnels et les échecs affectifs qui ont jalonné le parcours de sa protagoniste. Maud Graham s’humanise ainsi plutôt que d’enrichir le mythe, et dans C’est pour mieux t’aimer mon enfant on verra se déployer toute la richesse de la sensibilité du personnage.
L’ampleur du succès des deux tomes des Filles de Caleb, appelle à s’interroger sur les modèles féminins exploités par Arlette Cousture. Émilie Bordeleau incarne bien davantage qu’un modèle féminin historique qui viendrait modifier la perception des femmes dans l’histoire. C’est un personnage moderne dans lequel nombre de lectrices ont pu se projeter. Ici, la modernité des principaux personnages féminins et du propos vient notamment du caractère relativement peu conforme des trajectoires qu’ils envisagent : alors qu’Émilie quitte la maison paternelle pour devenir institutrice, illustrant de ce fait l’importance de l’accès à la connaissance, sa fille Blanche ne consentira au mariage qu’une fois sa vie professionnelle bien établie. Blanche viendra donc réaliser, au terme des deux tomes, le programme de vie rêvé par sa mère, l’échec d’Émilie étant en grande partie attribuable à son mariage avec un homme dysfonctionnel (irresponsable) qui la laisse seule en charge d’une nombreuse famille.
Si Ces enfants d’ailleurs ne focalise plus uniquement sur l’univers féminin, il reste que la trajectoire d’Élizabeth, l’unique fille des Pawulsky, mérite considération. Musicienne prodige, Élizabeth, après des années de lutte pour échapper à la guerre, devra une fois installée en sol canadien, faire preuve d’une détermination exceptionnelle pour arriver à se constituer une vie satisfaisante. La reconnaissance professionnelle mitigée qu’elle obtient, parce qu’elle est une femme, et sa vie amoureuse atypique pour l’époque – elle est durant de nombreuses années la maîtresse d’un riche médecin – contribueront à lui rendre l’existence complexe, voire problématique jusqu’au dénouement. Forte et fragile à la fois, elle est résolument une femme qui évolue hors de l’univers domestique et qui doit souvent en payer le prix.
Julie Papineau, épouse du célèbre patriote, est également une des figures féminines qui se démarquent des héroïnes aux palmarès des dernières années. Dans la mesure où les contraintes historiques le permettaient, Micheline Lachance en a fait une femme qui pense, qui connaît les activités politiques de son mari et s’y intéresse, et se révèle même parfois plus extrémiste que lui. Alors que les ouvrages historiques présentent trop souvent Julie Papineau comme une femme soumise et fragile, larmoyante et sensible, sa correspondance, qui est à l’origine de l’intérêt de l’auteure pour le personnage, permet de voir en elle une femme beaucoup moins effacée qu’on ne l’a longtemps cru, même si elle continue à mener une vie bourgeoise et à évoluer dans un univers strictement domestique. Le personnage de Julie Papineau contribue donc en quelque sorte à susciter une relecture de l’histoire d’un point de vue féminin, mouvement auquel peuvent être associés tout autant Marie LaFlamme, Émilie Bordeleau et Blanche Pronovost. Car l’histoire, semblent nous dire ces romans, demeure une construction de l’esprit, et cet esprit s’est trop longtemps appliqué à cacher la domination masculine derrière une universalité factice. Plus vraies que la réalité, les fictions féminines grand public ? On pourrait résumer le projet plus ou moins clairement avoué de chacun de ces romans historiques au féminin en citant l’épilogue de Ces enfants d’ailleurs : « Ne crois jamais un livre d’histoire. Maintenant que je sais comment l’histoire est écrite, je me méfie de la mémoire de l’homme. »
Une dernière figure de ce bref panorama des héroïnes de best-sellers féminins québécois, Annabelle, personnage du roman éponyme qu’on doit à la plume de la dramaturge et romancière Marie Laberge, appelle également à réfléchir sur les parcours féminins. Adolescente étouffée par le climat explosif qui a suivi le divorce de ses parents, et le départ du père c’est bel et bien une quête d’identité qu’entreprend Annabelle. Le rapport problématique qui s’établit entre l’héroïne et sa mère rejoint les modèles féminins classiques : il est complexe, l’amour de la mère pour sa fille s’y conjuguant sur le mode de la restriction, de la limitation, de l’envie parfois, pétri d’émotions profondes, véritable iceberg dont on ne perçoit que l’émergence. Annabelle est toutefois celle qui survit, celle qui grandit, qui fait courageusement son chemin et apprend à s’entourer de ceux qui lui font du bien.
Ces parcours, jalonnés de « garçons manqués » et de « femmes qui aiment trop » (du roman de Robin Norwood succès sans précédent des années 1987-1988), de battantes et de persécutées, tentent tous de traduire des expériences féminines, de montrer la farouche détermination des femmes de se réaliser, de trouver un compromis satisfaisant entre les contraintes sociales et leur idéal. Ni à l’avant-garde de ce que tolère la société à une époque donnée, ni à la remorque de celle-ci, mais bien dans sa foulée, les best-sellers féminins sont des livres qui savent parler à la majorité des femmes, leur parler de ce qui les concerne, et en même temps leur permettre, à travers le parcours d’êtres exceptionnels, de rêver à un monde meilleur. Si les obstacles et les modalités de la réussite se sont modifiés, cette quête du mieux être et d’un plus grand accord avec soi-même reste en quelque sorte toujours la même.
*La femme est inconstante
1. Les études sur le gothique féminin sont nombreuses et nous ne faisons ici qu’en esquisser quelques-uns des traits marquants.
BEST-SELLERS FÉMININS LES PLUS POPULAIRES AU QUÉBEC DE 1980 À 1996
Ces données sont tirées des compilations établies par Claude Martin (professeur au Département de communication, Université de Montréal) dans le cadre des activités du Groupe de recherche sur les best-sellers (CRELIQ, Université Laval). La sélection est la mienne.
Il n’existe pas de listes pour les années 1983 et 1984. Nous avons retenu les titres qui figuraient au moins 15 semaines d’affilée sur la liste des best-sellers établie par le quotidien La Presse, dans ces année-là.
Badinter, Elisabeth ; L’un est l’autre, Odile Jacob, 1986 (19 semaines)
Barbeau, Manon ; Merlyne, boréal, 1990-1991 (26 semaines)
Bombardier, Denise ; Une enfance à l’eau bénite, Seuil, 1985 (15 semaines)
Brouillet, Chrystine ; Marie LaFlamme, Denoël, 1990-1991 (40 semaines)
Brouillet, Christine ; Le collectionneur, La courte échelle, 1995 (15 semaines)
Bourin, Jeanne ; Les périgrines, François Bourin, 1990 (17 semaines)
Bourin, Jeanne ; Les amours bléssées, la table ronde, 1987 (22 semaines)
Bourque, Danielle ; À 10 kilos du bonheur, l’homme, 1990-1991 (28 semaines)
Cousture, Arlette ; Les filles de Caleb, Québec / Amérique, 1990 (19 semaines)
Cousture, Arlette ; Les filles de Caleb, t. 1, Québec / Amérique, 1985-1987 (36 semaines)
Cousture, Arlette ; Les filles de Caleb, t. 2, Québec / Amérique, 1987 (57 semaines)
French, Marilyn ; Les bons sentiments, Acropole, 1980-1982 (17 semaines)
Groult, Benoîte ; Les vaisseaux du cœur, Grasset, 1988 (18 semaines)
Higgins Clark, Mary ; Nous n’irons plus au bois, Albin Michel, 1992-1993 (29 semaines)
Laberge, Marie ; Quelques adieux, Boréal, 1992-1993 (19 semaines)
Lachance, Micheline ; Le roman de Julie Papineau, Québec / Amérique, 1995-1996 (16 semaines)
Lescop, Marguerite ; Le tour du monde en 80 ans, Lescop, 1996 (17 semaines)
Mahmoody, Betty ; Jamais sans ma fille, t.2, Fixot, 1992-1993 (22 semaines)
Maillet, Antonine ; Pélagie-la-charette, Leméac, 1979-1980 (19 semaines)
McCullough, Colleen ; Les oiseaux se cachent pour mourir, j’ai lu, 1978-1979-1980 (33 semaines)
Mushen, Zana ; Vendues !, Fixot, 1992-1993 (39 semaines)
Noël, Francine ; Myriam première, VLB, 1988 (18 semaines)
Norwood, Robin ; Ces femmes qui aiment trop, Michel Lafon, 1987-1988 (62 semaines)
Ouellet, Francine ; Les ailes du destin, Libre Expression, 1992-1994 (22 semaines)
Ouellet, Francine ; Le grand blanc, Libre Expression, 1993-1994 (21 semaines)
Parizeau, Alice ; Une femme, Leméac, 1991-1992 (16 semaines)
Reyes, Alina ; Le boucher, Seuil, 1988-1989 (36 semaines)
Riva, Maria ; Marlene Dietrich, Flammarion, 1993 (22 semaines)
Taylor-Bradford, Barbara ; Accroche-toi à ton rêve, Belfond, 1986 (21 semaines)
Taylor-Bradford, Barbara ; L’espace d’une vie, livre de poche, 1980-1981 (23 semaines)
Taylor-Bradford, Barbara ; L’héritage d’Emma Harté, Livre de poche, 1989 (17 semaines)
Bibliographie critique sommaire : The Myth of Superwoman. Women’s Bestsellers in France and the United States, Resa L. Dudovitz, Routledge, New York, 1990, 203 p. ; Les best-sellers féminins : un corpus spécifique ?, mémoire de maîtrise, Gaëlle Jeannesson, Université du Québec à Montréal, Montréal, 1996, 97 p. ; Insatiable Appetites. Twentieth-entury American Women’s Bestsellers, Madonne M. Miner, Greenwood Press, London, 1984, 141 p. ; Becoming and Bonding. Contemporary Feminism and Popular Fiction by American Women Writers, Catherine B. Payant, Greenwood Press, Westport, 1993. ; « Une esthétique du centre : Les filles de Caleb d’Arlette Cousture », Lucie Robert, dans Les figures de l’écrit, Relecture des romans québécois, des Habits rouges aux Filles de Caleb, sous la direction de Louise Milot et Fernand Roy, Nuit blanche éditeur, Québec, 1993, p. 207-238. ; Ces livres que vous avez aimés : Les best-sellers au Québec de 1970 à aujourd’hui, Denis Saint-Jacques, Jacques Lemieux, Claude Martin et Vincent Nadeau, Nuit blanche éditeur, Québec, 1994, 223 p. ; The Female Gothic, sous la direction de Juliann E. Fleenor, Eden Press, Montréal et London, 1983 ; Daughters of the House, Modes of the Gothic in Victorian Fiction, Alison Millbank, St-Martin Press, New York, 1992.