J'ai tenté, puisque surabondent les biographies, de baliser mes choix. Je me méfierais des biographes amateurs et des impatients qui « travaillent » sur des vivants, je naviguerais au large des biographies romancées et des autobiographies, je privilégierais ce qui ne doit rien au décès subit ou à l'anniversaire artificiel, je Puis j'ai lu et chacune de mes règles a dû avouer sa porosité.
Que Jacques Languirand, l'homme et le phénomène, mérite une ou plusieurs biographies, cela va de soi. Divers projets, d'ailleurs, ont déjà surgi dont plusieurs, visiblement, obtenaient son aval. Que chacun veuille dès lors devancer la concurrence, il fallait s'y attendre. Cela ne hisse pourtant pas la tentative de Claude Paquette au niveau souhaitable1.
Claude Paquette, qui a du métier, travaille vite. Il écoute, note, met en ordre et publie. À le lire, on mesure l'empathie qui a emporté l'interviewé et son intervieweur. Mais on sent . . .
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