En avril 2010, la Fondation Charles-Gagnon et les éditions Écosociété ont lancé le concours de rédaction d’essais Bernard-Mergler. L’objectif était d’inviter les « jeunes du Québec à produire des textes d’analyse et de critique sociale ». Plus particulièrement, étaient attendues des participations qui « défendent des valeurs de justice, d’équité et de solidarité ». Le souffle de la jeunesse présente les cinq textes soumis qui ont été jugés les meilleurs.
Qu’il soit question de la mort, de l’engagement des jeunes, des nouveaux lieux de sociabilité, de la responsabilité sociale des entreprises ou de la perte de sens dans les sociétés occidentales, les jeunes auteurs, souligne Pierre Henrichon dans sa préface, « affirment, haut et fort, mais sans prétention aucune, le caractère de mascarade des rhétoriques sirupeuses que l’on nous sert quotidiennement dans les déclarations ministérielles, les publicités et les éditoriaux ».
Martin Robert, dans « Prologue de la . . .
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