Après s'être abîmé jusque dans les tréfonds de la détresse humaine dans ses quatre romans précédents (en fait depuis Les sept jours du talion), Patrick Senécal a jugé qu'il était temps de s'aérer l'esprit, de rompre avec le désespoir. En écrivant Malphas, l'auteur a décidé de se faire égoïstement plaisir. Imaginez ce curieux croisement : la série télévisuelle Virginie absorbée par l'univers de Saints-Martyrs-des-Damnés, l'étrange film de Robin Aubert…
Le cégep de Malphas, situé à Saint-Trailouin, accueille la lie du réseau collégial québécois, dont le prof déchu Julien Sarkozy. Assumant pleinement les symptômes psychotroniques de sa proposition, Senécal glorifie le grotesque, l'hénaurme. Des personnages unidimensionnels, définis caricaturalement. En misant sur le ridicule et l'humour peu subtil des dialogues, il . . .
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