On retrouve dans Gabriel Báñez, auteur argentin mort en 2009, peu connu hors de son pays, une sorte de condensé de la littérature occidentale des cent dernières années. Les grandes influences y sont évidentes, de Sartre et Camus jusqu'aux maîtres uruguayens et argentins qui l'ont précédé, notamment Juan Carlos Onetti, dont le roman Le puits semble se refléter comme en eau trouble dans Le mal dans la peau. Et si on se rappelle que Le puits a été écrit la même année que La nausée de Sartre (1938), les deux romans s'inscrivant dans la même mouvance existentialiste (liberté de choix, irrationalité de la vie, vain désir de vérité, nihilisme, présentation des événements de façon froide et séquentielle et selon un ordre qui tient plutôt du hasard que de la morale, refus de . . .
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