L’épigraphe à l’entrée du recueil annonce l’atmosphère de la trame narrative : « Heaven is a place where nothing ever happens » (Talking Heads). Une façon de présenter l’univers de la narratrice, Hazel, témoin de nombreux petits drames. Les trois parties du recueil, totalisant treize nouvelles, nous entraînent de l’enfance au début de l’âge adulte de cette narratrice qui porte un regard distancié sur son entourage. Distanciation qui ne parvient toutefois pas à dissimuler une grande sensibilité. Chaque nouvelle au titre fantaisiste croque une anecdote qui laisse entrevoir le quotidien de sa famille proche et élargie, avec grands-parents et oncles paternels. D’où l’unité du recueil.
Excentricités, imprudences, fantaisies, drôleries, conflits définissent les traits de caractère des uns et des autres. Il y a l’oncle Castor, qui élève des animaux de plusieurs espèces, mais tous blancs ; l’oncle Bishop, grand fabulateur, qui n’est jamais avec la même tatie ; le . . .
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