Écrire un commentaire de lecture, c’est peut-être davantage faire parler le livre que parler du livre. C’est essayer de faire entendre une voix que la lecture a fait monter en nous. C’est espérer ne pas trahir, ne pas réduire la pensée et l’émotion de l’auteur.
Jean-Noël Pontbriand nous offre, avec Langue maternelle et identité, son sixième essai sur la création littéraire et son enseignement. Ce nouveau livre, qui a pour sous-titre Les mots qui engendrent, interroge et approfondit la notion de langue maternelle comme lieu de naissance au monde humain et spirituel ainsi que les rapports qu’elle entretient avec la langue d’usage employée uniquement comme moyen de communication. Comme son titre l’indique, cet essai explore aussi l’incidence de la langue vivante et créatrice sur l’identité, individuelle et collective, de ceux qui la parlent.
Qu’est-ce donc que . . .
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