En 1849, Charles Dickens publiait le livre, devenu culte, David Copperfield. Près de deux siècles plus tard, Barbara Kingsolver rend hommage à l’auteur britannique avec une histoire contemporaine de Hillbillies, ces laissés-pour-compte vivant au cœur des Appalaches du Sud, petites gens illettrés, exclus de la société, qu’on aime dénigrer.
L’écrivaine née en 1955 habite à Meadowview, Virginie, à deux pas de la frontière du Tennessee et tout près du Kentucky, dans la région où vivent ces Hillbillies qu’elle défend avec affection et vigueur. Le héros d’On m’appelle Demon Copperhead, quant à lui, se déplace dans le triangle que forme la rencontre de ces trois États. Sa mère était une adolescente junkie, tôt décédée, et son père, un Melungeon – un mot d’origine française – mort peu avant sa naissance. « Ces gens étaient mélangés, toutes les couleurs . . .
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