Frappabord, taon à cheval, mouche à cheval, mouche à chevreuil, mouche noire… Peu importe le nom que vous lui donnez, cet insecte frappe fort avant de céder à sa dépendance au précieux liquide rouge qui nous coule dans les veines.
Mireille Gagné a elle aussi choisi de frapper fort au départ pour attirer le lectorat. Les premières pages font frissonner, hérisser les poils, contorsionner les visages, mais donnent inévitablement envie à quiconque lit ses mots de dévorer le roman en entier.
Frappabord est brillamment divisé en trois points de vue. Selon le premier, on suit une mouche à chevreuil dans une narration intime, souvent même sensuelle et érotique. Le parcours de la mouche jusqu’à sa victime ainsi que l’attraction forte et puissante que ces mouches ressentent envers le sang humain y sont décrits avec des détails qui donnent la chair de poule ou qui sont tellement proches des expériences communes qu’on pourrait y associer . . .
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