Nouvelliste expérimenté (sept recueils publiés entre 1988 et 2019), l’auteur emprunte pour la première fois les voies du récit pour raconter une disparition bouleversante.
Elle aura certes été précédée par la mort du père et de la mère, par celle d’un plus jeune frère ou même par celle du chien Prune. Pourtant, la disparition d’Alain, le frère aîné, n’est comparable à aucune autre. D’abord, parce qu’elle entraîne le narrateur, sa conjointe Christiane ainsi que Carol, le compagnon d’Alain, dans un processus d’accompagnement chargé d’émotions. Ensuite, parce qu’elle vient brutalement préfigurer, pour ce même narrateur, le sentiment de sa propre fin. Atteint d’un glioblastome (une tumeur inopérable au cerveau), Alain décide de mourir chez lui, dans sa maison tricentenaire du rang Saint-Roch, à Saint-Baba (Saint-Barnabé), en Montérégie. Il a demandé l’aide médicale à mourir. En attendant la date . . .
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