Je ne voulais prendre connaissance d’aucune critique avant de me faire ma propre idée sur le plus récent livre de l’auteur. J’ai presque réussi à ignorer les drapeaux négatifs qui surgissaient ici et là.
Fils de famille bourgeoise, noceur, satirique, cabotin, détestable et un peu con (c’est lui qui l’affirme), le moins que l’on puisse dire est que l’auteur de 99 francs (un million d’exemplaires vendus) a le sens de la formule percutante. Avoir travaillé pendant dix ans dans la publicité (son « seul crime contre l’humanité ») laisse des traces. Il l’avoue d’emblée : écrire doit bousculer, sinon à quoi bon. Maître de l’autodérision, il est « passé de la catégorie du romancier mondain à celle de l’écrivain pestiféré ». Qu’on le déteste, qu’on le méprise, il n’en a rien à foutre. Cependant, et c’est l’événement déclencheur à l’écriture de ce livre . . .
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