À peine apprenait-on, et l’on s’en réjouissait, la sortie d’un nouveau livre de l’auteur, que ce dernier tirait sa révérence de manière bien discrète.
Tout aussi discrète, la mort traverse le recueil de Christian Bobin, mais c’est avant tout pour célébrer la vie et nous rappeler l’importance de chaque instant, les deux actions étant intimement liées dans l’œuvre de Bobin : « Je roulais sur les routes du Morvan quand je vis dans le rétroviseur ma vie doublée. Ma mort aussi. Autre chose commençait. Je me souvenais de la fin du monde et de qui l’avait amenée. C’était il y a longtemps ».
Le muguet rouge s’offre au lecteur comme une plongée dans les souvenirs de Bobin, souvenirs de famille comme de rêves éveillés, la petite fleur aux clochettes étant ici associée à la renaissance du printemps, au bonheur retrouvé. Le livre s . . .
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