En 1903, dans le Daily Express, James Joyce rend compte du roman The House of Sin, version anglaise de La maison du péché, paru un an plus tôt aux éditions Calmann-Lévy1. Il en loue la nouveauté et rend hommage au talent de son auteure, Marcelle Tinayre.
Journaliste, chroniqueuse, conférencière et surtout romancière, Marcelle Tinayre fut très populaire en son temps. En 1934, Pierre Trintignac parlait d’ailleurs, dans Le Courrier du Centre, de l’injustice qu’il voyait à ce que « ces livres humains et forts qui s’appellent La maison du péché, La vie amoureuse de François Barbazanges, La rebelle et L’ennemie intime » tombent dans l’oubli. Il n’empêche que le nom de Marcelle Tinayre, auteure de plus de vingt titres, n’apparaît dans aucune . . .
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