Les poètes sont ainsi. Ils exigent l’adhésion totale de l’âme.
C’est pourquoi on a peur d’eux et on les oublie.
Et ils deviennent de grands nuages noirs dans le ciel.
Jean Éthier-Blais, Le Devoir, le samedi 14 avril 1979, p. 22.
Introduction
Pour le temps qu’il me reste à conspuer la réalité étrangère à mes rêves.
Passions
L’été de mes 15 ans, je séjournai aux États-Unis. Nous sommes en 1968 ; l’Amérique brûle : les émeutes raciales, la guerre du Vietnam, les assassinats de Martin Luther King et de Robert Kennedy, la contestation tous azimuts, sans parler de Mai 1968 en France. L’Occident se trouve alors en pleine crise sociale et culturelle.
Ma poésie est née sur une plage splendide de la baie de Chesapeake. À l’horizon, le soleil se reflétait vivement sur des poissons empoisonnés . . .
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