Propice à l’introspection, la marche compte de nombreux adeptes parmi les écrivains – ces « écrivains randonneurs », comme les appelait Antoine de Baecque dans une éclairante anthologie1. Mais qu’en est-il de la course ? Avec la nouvellière, poète et romancière montréalaise Annie Perreault se dessine la figure de l’écrivain-coureur.
Le motif de la course, souvent présent dans sa fiction, intéresse Annie Perreault au point qu’elle en a fait le sujet de sa thèse de doctorat2. En fait, la native de Saint-Hubert voyait déjà des liens entre l’écriture et la course lorsqu’elle préparait son premier ouvrage, L’occupation des jours : « J’ai commencé l’écriture de ce livre en même temps que je me suis mise à courir, sans trop savoir jusqu’où cela me mènerait ni comment le livre allait tenir. De jour en jour, comptant les kilomètres, je r . . .
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