Femme d’exception, Éva Circé-Côté est sortie de l’ombre grâce à la biographie que lui a consacrée l’historienne Andrée Lévesque, Éva Circé-Côté. Libre-penseuse, 1871-1949 (Remue-ménage, 2010).
Poursuivant le même but, soit de donner sa place dans l’Histoire à une femme qui lutta contre l’obscurantisme, Pierre Roberge en fit le sujet de son premier roman, après avoir découvert qu’Éva Circé avait été la première directrice de la première bibliothèque de la métropole. Une pionnière dont l’auteur n’avait jamais entendu parler au cours d’une carrière de trente ans dans le réseau des bibliothèques montréalaises.
Son histoire se déroule à l’époque où monseigneur Bruchési règne sur tous les aspects de la vie, s’immisçant dans la sphère publique. Aussi, la première bibliothèque de Montréal ne contient-elle que des ouvrages techniques . . .
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