Gabrielle Wittkop est l’auteure d’une œuvre au contenu très sombre, mais au style orfévré. Bon nombre de ses admirateurs se demanderont pourquoi, après avoir fait paraître Chaque jour est un arbre qui tombe en 2006 et réédité les Rajahs blancs en 2009, les éditions Verticales n’ont pas plutôt opté pour un texte plus conforme à la personnalité de cette « vieille dame indigne », ainsi que la décrit, excellemment, Jérôme Garcin dans Les livres ont un visage. Ses lecteurs sont en effet nombreux à attendre la réédition du magistral Hemlock ou les poisons, introuvable même sur les réseaux des librairies d’occasion.
La publication des Carnets d’Asie est pourtant justifiée. Volume inédit, accompagné de photographies prises par l’auteure, il nous rend celle-ci accessible à travers un intimisme qui . . .
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