Les lecteurs et lectrices qui auront le réflexe de reposer C’est pourquoi meurent les jardins en en apprenant le propos commettront une grave erreur.
La raison d’être de ce recueil de poésie-documentaire, soit la honte d’être infertile, légitimise son existence : comment ne pas être touchée par toutes ces femmes qui admettent détester leur corps, qui racontent comme leur deuil est réduit au silence, qui disent être consumées par la honte ? Plusieurs, parmi ceux et celles qui effleureront la quatrième de couverture de ce livre, se diront que le sujet ne leur appartient pas, qu’il ne les regarde pas, et pourtant. C’est pourquoi meurent les jardins nous montre bien que la honte qui trouve ses racines dans la collectivité doit cesser de n’être portée que par quelques-unes.
Du haut de ses 86 pages épurées, où j’ai sans cesse été témoin de la force que peuvent . . .
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