Après avoir publié plusieurs textes dans des revues et en collectifs, l’autrice offre un premier livre de poèmes en faveur du doute, de la quête de soi, où vie et mort marchent sur un fil.
Le livre s’ouvre sur une mythologie intime, une femme au ventre troué d’une « infinie déchirure ». C’est cet espace que Vanessa Courville invite à sonder, comme un chemin fait de ramifications, de nombreuses bifurcations. En amorce à « Un trou dans le ventre », première section du livre, une strophe comme une affirmation implacable : « tu es morte / il fait trop froid dehors pour pleurer / alors tu restes abattue / ton cadavre invite au repos ». Tout ce qui viendra ne peut être que secousse, peut soit me tirer vers le haut ou me faire sombrer.
La narratrice rencontre l’autre, la Miraculeuse, figure mystérieuse, morte ou vivante, qui marche avec elle, la regarde vivre et l’interroge. Le livre est traversé de questions primordiales : qu’est-ce qui t’effraie . . .
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