Nouvelliste reconnue et maintes fois primée au Canada anglais, l’autrice s’est retrouvée sans surprise sur la liste de nombreux prix littéraires avec son dernier recueil de nouvelles, dont ceux du Gouverneur général, le Giller Prize, le Trillium Book Award et le Toronto Book Award.
Les dix histoires réunies dans Dernière heure font écho aux toiles d’Alex Colville, tant pour l’aspect calme et parfois inquiétant qui se dégage de ses tableaux que pour le réalisme de ses compositions, qui rappellent également l’univers d’Edward Hopper. Chez l’un comme chez l’autre, la fragilité qui émane des silhouettes nous reste en mémoire, et il en est de même des personnages des nouvelles de K. D. Miller, qui continuent de nous habiter longtemps après que l’on ait refermé le recueil. S’ils nous apparaissent d’abord posséder une certaine force et être animés d’un . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion