Premier recueil de nouvelles, et premier ouvrage traduit en français de Melissa Bull, Éclipse électrique regroupe vingt-trois textes qui mettent en scène une galerie de personnages pour le moins atypiques, le plus souvent des jeunes femmes en quête d’elles-mêmes, doublement seules lorsqu’un conjoint squatte leur appartement, voire les encombre.Dans la nouvelle qui ouvre le recueil, « Les shakes », Catherine vit dans un appartement autrefois occupé par une clinique médicale où serait mort le médecin qui y travaillait. Son amoureux du moment, avachi dans un fauteuil, est dans les vapes, alors qu’elle craint de devoir être opérée pour un cancer de l’utérus. Tout, dans cette nouvelle, repose sur l’irritation qu’engendrent l’indifférence de l’un et l’inquiétude de l’autre, tension que rien ne vient résoudre.Dans une autre nouvelle, « La fin », une mésentente éclate entre deux colocs alors que le printemps s’amorce. Dans la nouvelle . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion