« J’empoigne le temps comme un fruit mûr, impossible à transmettre. L’œuvre de liberté survivant aux cailloux de l’enfance. »
Si son premier recueil, La maison suspendue (2017), évoquait le départ des enfants devenus grands, La porcelaine des oies relate le cheminement de la poète qu’on devine seule en suivant les saisons qui correspondent à autant d’étapes de sa vie.
Le recueil est divisé en quatre parties, chacune construite autour d’une saison, de l’automne à l’été, et propose une réflexion sur les relations humaines, une réflexion qui naît de ce qu’elle vit au jour le jour : « J’agence ma peau selon le jour », écrit-elle, tout en constatant que « [j’]ignore tout de ma peau quand j’avance ». Ainsi, on a l’impression de l’accompagner dans son journal intime.
Les oies ponctuent le temps, quittant le territoire à l’automne (« Je sais par cœur la porcelaine des . . .
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